• __Akwa, boulevard de la liberté, Douala
  • ask@edify.site

__Heures ouvrables : 24h/7

__Besoin d'aide ? Appelez-nous

(+237) 670 556 187

Blog

Edify: DATA ENGINEER & DATA SCIENTIST

DATA ENGINEER & DATA SCIENTIST

You may be contemplating becoming a #Data #Scientist or a #Data #Engineer and I hope this post will help shed light on the difference between these 02 careers, which are both hot and promising nowadays.It is true that they overlap in some situations (such as they need some coding skills and there are programming languages common to both of them), but let's focus on what clearly differentiates them and the role they play.1.)   Data Scientist:In this role, the focus is on using data to make informed business decisions. The deliverables usually range from dashboards/reports, and regular predictive analysis to online real-time AI applications.The Data Scientist uses their skills in statistics, programming, business understanding and communication to provide insights at regular intervals (for example, monthly, daily, or even in real-time for the machine learning engineer).The typical analytics cycle will begin with a session to frame the business problem. Then the data scientist will go ahead to collect the required data from the data warehouse, and data lake, clean the data, analyze the data and build a model to help generate insights or predictions on key business aspects.Basically, imagine a restaurant that is serving customers different meals. The Data Scientist could be likened to the cook who uses all that statistics, business understanding, and modeling to come up with good meals for the customers, then machine learning engineers (MLOps) along with DevOps will help serve those meals to clients.It sounds good, right?But where do the raw ingredients (data) to cook these delicious meals come from?2.)   Data Engineers:This is the best place to think of the Data Engineer. It is true they offer more than just supplying the necessary ingredients (data), such as data governance, warehouse modeling, etc, but to keep it simple, let us focus on their major contribution, ETL (Extract Transform Load).Without bringing the ingredients, there will be no meal to serve to the customers.Normally, companies have raw data coming from different systems, such as the CRM, ERP, etc, and most of the time the data is not harmonized, contains lots of erroneous data, names are written differently in different systems, and units of measurement vary from system to system (such as dollars in one and cents in another).The role of the data engineer is to use their programming and warehouse design skills to harness all this data based on the variety, volume, velocity, etc and store them in a data warehouse or data lake, where business users or data scientists can consume to make sense out of the business.So they bring the ingredients needed for data scientists to cook and prepare a good meal. Garbage in, garbage out.In big companies, these roles would be separate, while in small companies these could be handled by a single individualHope this helps clarify the confusion.

Edify: 5 conseils pour se reconvertir dans l'informatique

5 conseils pour se reconvertir dans l'informatique

    Le secteur de l'informatique est un domaine propice aux reconversions professionnelles. Quelle que soit la raison de votre reconversion, vous aurez l'occasion de saisir de nombreuses opportunités d'embauche en rejoignant l'un des métiers du secteur. Découvrez nos 5 conseils pour réussir votre reconversion dans l'informatique. C'est décidé, votre choix est fait ! Vous avez prévu de changer de métier et même de secteur d'activité en vous tournant vers le vaste monde de l'informatique. Le secteur est aussi dynamique que stimulant et les opportunités professionnelles sont réelles. Le domaine de l'informatique permet d'occuper des postes de plus en plus spécialisés nécessitant de remettre régulièrement à jour ses connaissances.  Une chose est sûre : la curiosité n'est pas un vilain défaut en informatique, et si l'envie d'apprendre de nouvelles choses de jour en jour fait partie des multiples raisons de votre reconversion professionnelle, on peut dire que vous êtes déjà sur la bonne voie. Sans plus tarder, voici 5 conseils pour une reconversion réussie dans l'informatique !   1/ Optimiser d'entrée ses chances de recrutement dans l'informatique Oui, c'est un fait toujours d'actualité : le secteur de l'informatique bat des records en termes de recrutement, notamment en raison de l'accroissement de la digitalisation des entreprises mais cela ne veut pas dire que certains obstacles pourront tenter de freiner votre insertion professionnelle. Afin de les contourner et réussir votre reconversion dans informatique, il sera bon d'étudier le marché et de connaître les métiers qui recrutent (ou qui vont recruter) dans ce domaine. Ce travail d'investigation doit évidemment se faire avant le choix de votre formation en informatique de façon à ce que vous puissiez bien cibler votre futur métier. Certaines professions ont toujours la côte, c'est notamment le cas des ingénieurs informatique, des développeurs informatique ou des développeurs Comme pour d'autres métiers liés à l'informatique, ils requièrent une mise à jour régulière de ses connaissances. Face à l'avènement du Big Data, de nombreux postes de data analyst, data scientist ou d'architecte Big Data sont également à pourvoir. La sécurité informatique (ou cybersécurité) recrute aussi régulièrement de nouveaux profils étant donné l'augmentation toujours plus intense des cyberattaques : ingénieur cybersécurité, responsable de la sécurité des systèmes d'information (RSSI), analyste sécurité ou encore administrateur réseaux. Dans tous les cas, il est toujours conseillé de se renseigner sur la pérennité du poste que vous envisagez d'occuper en raison des évolutions régulières du monde de l'informatique et du numérique. Enfin, afin de monter plus rapidement en compétences et optimiser au maximum vos chances d'attirer l'œil des recruteurs du secteur, privilégiez autant que possible des formations en informatique qui permettent la réalisation d'un stage ou d'une alternance en entreprise.   2/ Bien différencier les formations en informatique existantes Il existe de nombreuses façons de se former en informatique ! Prenez bien le temps d'évaluer chaque formation en informatique afin de voir si elle vous dirige bien vers le métier que vous souhaitez exercer. Le domaine de l'informatique regorge de formations diplômantes ou certifiantes. Le tout étant de savoir vers quelle spécialisation s'orienter : programmation ou développement informatique, maintenance informatique, ou encore réseaux et télécommunications, les possibilités sont vastes. En ayant une idée précise du métier envisagé, ou au moins de la sous-branche de l'informatique que vous souhaitez rejoindre, vous aurez plus de facilité à faire le tri parmi toute l'offre de formations en informatique existantes. Pour une reconversion réussie dans informatique, mieux vaut viser une formation de quelques mois minimum ! À partir du bac +2, on peut ainsi citer des diplômes incontournables comme le BTS SIO (Services Informatiques aux Organisations) et le BTS SN (Systèmes Numériques) ou encore un DUT Informatique comme le DUT MMI (Métiers du multimédia). Le nom des formations est souvent évocateur, mais il ne faut pas hésiter à bien se renseigner sur le contenu pédagogique de chacune d'entre elles. La différence entre deux programmes de formation peut parfois paraître subtile alors que l'écart est pourtant réel. En plus des Bachelors, Licences et autres Masters en informatique, de nombreux centres de formation proposent des parcours plus courts et intensifs afin de se former à un métier phare de l'informatique : développeur web, technicien informatique, chef de projet informatique...  3/ Mobiliser ses compétences existantes En informatique, une quantité phénoménale de connaissances peuvent s'acquérir par le biais de la formation. Nombreuses sont les personnes en reconversion qui n'auraient jamais imaginé se retrouver à coder ou encore à gérer le système d'information d'une entreprise. Cependant, les soft-skills sont généralement réputées comme plus difficiles à développer et à améliorer. Bien sûr, rien n'est figé et tout peut se travailler mais il est bien souvent plus aisé d'apprendre un nouveau langage informatique plutôt que d'améliorer son savoir-être ou des façons de penser. Pour cette raison, et afin de mettre toutes les chances de votre côté pour réussir votre reconversion dans l'informatique, il est conseillé de faire un état des lieux des "compétences douces" que vous possédez déjà ou que vous avez pu développer au cours de vos précédentes expériences. Vous avez un esprit logique, une bonne capacité d'assimilation théorique, et une appétence pour résoudre des problèmes ? Le développement informatique pourrait sans doute vous convenir ! Vous occupiez précédemment un poste de manager ? Vous pouvez très bien vous servir de vos compétences relationnelles et de votre aptitude à animer et motiver une équipe pour viser un poste de chef de projet informatique. Bien sûr, le parcours ne se fera pas en un éclair, il faudra d'abord acquérir un grand nombre de connaissances pratiques et théoriques et gravir progressivement les échelons mais vous seriez surpris du nombre de personnes en reconversion professionnelle qui occupent avec brio des postes à responsabilités en informatique.   4/ Savoir faire son choix entre une formation en informatique à distance ou en présentiel C'est une interrogation qui revient souvent lorsque l'on réalise une reconversion. Faut-il mieux opter pour une formation en présentiel ou à distance ? Cette question se pose d'autant plus dans le domaine de l'informatique qui abonde de formations 100% en ligne. Toutefois, au risque de vous décevoir, n'y a pas de bonne réponse ! En fait si : cela dépend principalement de vous, et de votre façon de concevoir l'apprentissage. La présence physique d'un formateur peut rassurer et le fait de se rendre quotidiennement dans un centre de formation et rencontrer d'autres apprenants instaure une certaine dynamique d'apprentissage. Les formations en informatique à distance offrent de nombreux avantages également : suppression de toute contrainte géographique, de multiples supports pédagogiques, une plateforme pour échanger avec les élèves et les formateurs, la possibilité d'apprendre à son rythme et souvent de rejoindre les cours à tout moment de l'année. Il n'existe pas un type de formation plus sérieux ou plus crédible qu'un autre, ce qui va jouer avant tout pour réussir votre formation c'est essentiellement votre idée que vous vous faites de l'apprentissage. Une formation à distance par exemple suppose plus d'autonomie, mais n'est-ce pas l'une des qualités essentielles pour se faire une place dans ce secteur d'activité ? En revanche, si vous avez tendance à être facilement distrait et que vous avez du mal à rester concentré en étudiant de chez vous, cela peut valoir le coup de privilégier une formation en présentiel !   5/ Formation en informatique, ne pas se contenter des cours ! Afin que votre reconversion dans l'informatique se réalise sous les meilleurs auspices, il est important de pas compter que sur le contenu pédagogique de votre formation (aussi qualitatif soit-il) pour progresser. En effet, le secteur de l'informatique se renouvelle sans cesse et il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre. N'hésitez pas à diversifier vos sources : sites dédiés à l'actualité informatique, tutoriels vidéo, forums spécialisés, sans compter votre entourage qui compte sans doute quelques personnes travaillant dans l'informatique qui pourront vous prodiguer de précieux conseils pour réussir votre reconversion professionnelle. Que vous choisissiez une formation en ligne ou en présentiel, n'hésitez pas à échanger avec les autres élèves (comprenant souvent un certain nombre de personnes en reconversion) que cela soit pour partager vos expériences, vos projets ou vos bons plans. Ce n'est pas un secret : l'entraide et une bonne entente de groupe favorisent nettement l'apprentissage ! Bref, vous l'aurez compris, votre curiosité sera votre meilleur allié pour vous faire une place dans ce milieu.

Edify: FACEBOOK : PANNE RESEAU DE 7H QUI L’A COUPE DU MONDE

FACEBOOK : PANNE RESEAU DE 7H QUI L’A COUPE DU MONDE

Le 4 Octobre 2021, une panne mondiale inédite a touché le géant américain Facebook : tous les services Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger étaient inaccessibles pendant plus de 7 heures affectant 3,5 milliards de personnes soit près de la moitié de la planète et des 200 millions de PME qui utilisent l’un de ses services.Dans cet article nous allons nous intéresser à cet incident pour essayer d’expliquer ce qui s’est produit, le but recherché n’est pas d’identifier un coupable mais plutôt essayer de comprendre et tirer les bons enseignements à retenir pour apporter plus de résilience et de disponibilité à nos infrastructures réseaux : Si Facebook avec son infrastructure réseau très sophistiqué et son armada d’ingénieurs très reconnus et expérimentés ont subi une panne aussi longue et importante, c’est que cela peut arriver à tout le monde et peut durer aussi longtemps.Comme je ne travaille pas chez Facebook et que je ne connais pas en détail leur architecture, je ferai certaines hypothèses (qui n’engagent que moi) par rapport aux différents communiqués publiés par des acteurs fiables du marché.Pourquoi les services Facebook n’étaient plus joignables ?Pour atteindre n’importe quel site sur internet, on doit d’abord résoudre son nom en adresse IP, en effet, dans l’usage des services l’utilisateur retient plus facilement une URL comme www.facebook.com qu’une adresse IP (exemple 179.60.192.36).Pour permettre cette résolution, on va interroger des annuaires (DNS) qui vont permettre par la suite d’indiquer le chemin à suivre à la passerelle (routeur) pour atteindre une destination.Dans le cas de Facebook, ils disposent de quatre serveurs DNS (A,B,C et D) :Vers 15 :40 (UTC), tous les annuaires DNS de Facebook n’étaient plus joignables rendant indisponible l’accès à ses services, les serveurs DNS « Root  Internet» ne pouvaient plus joindre les DNS « Facebook » :Résultats : les applications s’appuient fortement sur la résolution de nom DNS pour pouvoir fonctionner correctement et les serveurs DNS de Facebook n’étaient plus accessibles.Pourquoi les serveurs DNS de Facebook sont devenus tous injoignables ?On peut penser qu’il y a eu un mauvais geste d’exploitation impactant toute l’infrastructure DNS, dans ce cas, il n’y aura pas eu une coupure totale et mondiale pendant 7h puisque certains clients vont toujours pouvoir fonctionner en s’appuyant sur des caches existants et aussi la remise (ou autre moyen de réparation)  en service du DNS est généralement plus rapide.On peut aussi penser qu’il s’agit d’une attaque Cyber Sécurité avec comme conséquence un déni de service, mais pour ce type d’attaque, on observe souvent un ralentissement important des services sans les couper totalement, de plus ces attaques sont aujourd’hui bien supervisées par différents acteurs spécialisés , les alertes avec les actions associés sont souvent bien assimilées par les équipes d’exploitation. (surtout les GAFA)La vraie réponse à cette question se trouve ailleurs : les serveurs DNS sont devenus injoignables à cause d’un mauvais apprentissage coté réseau (eh oui, c’est encore la faute du réseau ).Facebook héberge son infrastructure DNS dans ses propres DataCenters, vers 15:39 les réseaux IPv4/IPv6 associés (ex : 129.134.30-31.0/24 et 185.89.218-219.0/24) ont disparu totalement de la table de routage d’ Internet : les routeurs Internet de Facebook ont annoncé une mise à jour massive de leur table de routage (BGP Withdraw) faisant disparaitre une centaine de préfixes de leur réseau, parmi ces réseaux figurent évidement les réseaux d’infrastructures qui hébergent les services DNS.Cette mise à jour de la table de routage BGP a coupé entièrement Facebook du reste du monde, plus aucune passerelle sur internet ne savait le chemin pour joindre le réseau Facebook.Enseignements :Le DNS est un service très critique, il est préférable d’héberger le DNS (ou au moins quelques serveurs) chez d’autres fournisseurs et s’assurer que ces derniers utilisent des opérateurs différents (pour couvrir la panne opérateur), c’est le choix qu’a fait Amazon par exemple pour son infrastructure DNS.Pourquoi cette mise à jour de la table de routage BGP a supprimé tous les réseaux Facebook d’internet?Facebook n’a pas communiqué sur la raison technique de ce changement, on sait juste à travers un communiqué officiel qu’il y a eu un changement de configuration sur le backbone qui relie l’ensemble de leur DC, ce changement a interrompu par la suite toutes les communications avec Internet.BGP est un protocole de routage robuste et puissant qui a déjà fait ses preuves sur plusieurs années, il est utilisé par tous les opérateurs pour acheminer le Trafic sur Internet, il n’est pas rare de constater des mises à jour sur ce protocole pour optimiser le routage et améliorer le ressentit utilisateur, ces mises à jour sont aussi réalisées pour permettre des opérations de maintenance sur les infrastructures réseaux par le changement du chemin de routage.Pour Facebook, je ne pense pas qu’un humain s’est connecté sur tous les routeurs pour exécuter la même action destructrice, ces modifications de configurations sont généralement automatisés et s’exécutent à travers une interface (web ou autres) qui pousse une même configuration sur un ensemble d’équipements.Peut-être que la modification de configuration était destinée à la base à quelques équipements pour des opérations de maintenance et s’est retrouvée généralisée à l’ensemble de l’infrastructure (bug ou inattention de l’exploitant).Enseignements :Il faut sécuriser dans les outils d’administration/automatisation les gestes de configurations critiques qui peuvent s’exécuter sur un nombre important d’équipements et engendrer une destruction massive du réseau, exemple interdire par défaut la suppression de certains préfixes critiques (DNS, VPN, WWW, ..) dans BGP, interdire par défaut certaines configurations critiques qu’on estime préférable qu’elle soit exécutée à l’ancienne par l’humain, peut être même aller plus loin et  interdire toute action de modification de configuration exécutée sur un ensemble d’équipement qui partage la même criticité (exemple cœur de réseau DC, routeurs Internet, ..), il faut imposer dans ce cas de créer deux (ou plusieurs) groupes d’équipements et exécuter les actions de configuration séquentiellement sur chaque groupe, cela prendra un peu plus de temps dans la réalisation mais permettra d’introduire la modification de configuration d’une façon plus sécurisée.Pourquoi il n’était pas possible de remettre rapidement les routes supprimés sur Internet et diminuer le temps de panne qui a duré plus de 7h ?Par expérience et pour avoir assister et dépanner certains réseaux critiques, quand une panne réseau dure assez longtemps c’est qu’il y un problème important avec la technologie ou l’outil qui contrôle la solution réseau (plan de control ou contrôleur).Quand l’outil (exemple contrôleur) qui permet de se connecter, vérifier et reconfigurer la solution n’est plus disponible pour pouvoir réparer, c’est que l’impact sera très fort, beaucoup de temps sera consommé pour juste pouvoir se connecter sur les équipements.Imaginons que votre outil de configuration (serveur de rebond, bastion, contrôleur, automate) est le seul habilité à pousser une configuration sur le réseau, si cet outil n’est plus disponible à cause de la panne réseau (exemple ces outils sont sur une infra de virtualisation qui elle-même est impactée par le problème réseau), vous ne pouvez plus vous connecter pour réparer, je pense que Facebook se sont retrouvé dans cette situation, il avait un réseau « sans tête » pour le reconfigurer et le réparer.Il y avait certes toutes les compétences réseau nécessaires par contre ils ne pouvaient pas se connecter sur les outils pour faire un premier diagnostic et réparer ensuite. C’est ce qui arrivé il y a quelques temps à Google, ils avaient réalisé une opération de maintenance qui a impacté la région du réseau qui hébergeait leur contrôleurs réseaux, par conséquent, ils ne pouvaient plus se connecter sur ces contrôleur et réparer rapidement : l’incident de Google a duré presque quatre heures.Enseignements :Il faut être en mesure de se connecter à tout moment sur l’infrastructure d’administration indépendamment de l’état fonctionnel du réseau de production, ces accès ne doivent pas être fait en inband, il faut plutôt privilégier une autre infrastructure réseau séparée (out of band) qui porte les équipements critiques du réseau et tout l’outillage nécessaire pour exploiter dans de bonnes conditions le réseau.Souvent, on installe une infrastructure physique séparée pour connecter les interfaces de management des équipements mais on oublie de laisser certaines briques indispensables et essentielles (comme serveurs d’authen (LDAP), DNS, serveurs de rebond, équipements opérateur, ..) dans l’infrastructure de production. Si cette dernière présente un soucis, il sera compliqué (à cause de ses dépendances) de se connecter sur l’infrastructure OOB pour faire du troubleshooting.Il faut pour cela analyser et restreindre toutes les dépendances avec la production pour réaliser les gestes d’exploitation au quotidien, idéalement faire des exercices et s’assurer que si le pire devait arriver les équipes sont prêtes pour intervenir : plus on réduit le temps d’accès aux équipements, plus on réduit le temps d’indisponibilité des services.Cela présente un coût, mais dans la transformation digitale qu’on vit, il devient capital de fiabiliser le réseau, disposer en interne des bonnes ressources techniques et enfin avoir les procédures d’intervention rapide en cas de sinistre important.Conclusion :Dans notre monde numérique, le réseau fait partie essentielle et intégrante du patrimoine des entreprises, il faut le protéger et le fiabiliser dans les années à venir.Cela passe par une valorisation du métier d’ingénieur ou expert réseau, par une reconnaissance dans l’organisation des entreprises, une internalisation de certaines parties très critiques du réseaux (exemple cœurs de réseau) et aussi avoir du bon sens dans les procédures d’exploitation et d’automatisation, comme toujours, il ne faut pas tomber dans l’excès car le retour de bâton peut faire très mal.[UPDATE 06/10/2021 22h 45min :]Facebook ont publié un update plus détaillé sur la source du problème, comme analysé plus haut dans l’article, un automate a lancé une commande dangereuse qui a « bypassé » les outils de vérifications et conformité des commandes (à cause d’un bug) et a entrainé une coupure totale des accès et des outils d’administration, ils ont aussi perdu beaucoup de temps pour se connecter sur les équipements à cause de procédure de sécurité ultra renforcé implémenté sur les équipements, il ne suffisait pas d’être physiquement devant un équipement mais il fallait aussi dérouler certaines procédures complexes, la chronologie des événements est :1) Opération de maintenance réseau pour vérifier la capacité du réseau avec un outil 2) L’outil a déclenché une mauvaise configuration sur les équipements (probablement une erreur humaine) 3) Le système de vérification des commandes « dangereuses » n’a pas pu arrêter cette commande à cause d’un bug identifié. 4) Déconnexion de tous les DC de Facebook de leur Backbone qui leur permet d’aller sur Internet 5) Un automate configuré sur les serveurs DNS permet d’arrêter automatiquement les annonces en BGP des préfixes en cas de détection d’une déconnexion 6) Perte de tous les moyens d’accès distants pour pouvoir réparer y compris l’accès au réseau Out Of Band. 7) Déplacement physique sur site mais les procédures de connexion en local sur les équipements sont durcis (pour des raisons de sécurité) et compliquent la taches aux ingénieurs réseaux. 8) Redémarrage dans la douleur des services à cause de la forte charge de trafic.Je pense que Facebook a tellement automatisé et tellement sécurisé les infrastructures sans jamais se dire que cela peut se retourner contre eux. Ils ont passé largement plus de temps à rétablir les accès sur les équipements, la correction technique a ensuite été rapide, c’est le point clé à retenir : éviter de tomber dans l’excès et faire les choses au plus simple ..Source : https://engineering.fb.com/2021/10/05/networking-traffic/outage-details/A méditer … BY HICHAM TAHRI

Why do Techies need an Entrepreneurial Mindset?

Look at job postings today geared towards attracting technologists of all varieties. Chances are you will quickly come across many that are looking for “entrepreneurial spirit” even though they are looking for techies to join their company.Now what, you might ask, would an employer – especially a large corporation – be doing looking for someone who is a risk-taker and likes being their own boss? Entrepreneurial mindset refers to an attitude and approach. This mindset is massively in demand in today’s job market. And it is not really any wonder, when you think about what that mindset entails.Become a TechnopreneurTechies already are equipped to embrace their entrepreneurial skills because they are adept problem-solvers. Solving problems is something that most employers put a high premium on.The entrepreneurial mentality is perhaps, in its essence, a clear expression of the can-do spirit coupled with clever problem solving, resourcefulness, innovativeness, and a strong sense of grit with a heavy dose of confidence.Most techies have a can-do spirit. Why? Because can-doers are those of us who seek out challenges, find answers, and solve problems.The can-doer is rarely stalled by set backs, no matter how complex or insurmountable they seem, and will use new approaches, take calculated risks and come up with new ideas when faced with a challenge. And people who believe that anything is possible and have the tenacity to put that to the test are not only attractive to most organizations but can have a powerful impact on them.It is not surprising that the entrepreneurial mindset is in high demand. Combining it with your technical skills can be incredibly powerful.What can you do to develop your technopreneurial spirt?Mindset MattersYou have to set your mind as well as attitude, and you will be able to develop your skillset. A good starting point is analyzing your own attitude at work. Do you have an “employee” mindset – you clock in and out and wait for payday each month? Or do you see the workplace as a space to grow, to grasp opportunities to develop, and learn as you try out new things? Next, think of how you approach trying out new things, how do you feel about change? Is change something to be feared or opposed? Or do you tire of doing the same things in the same way day after day? A key to success as a technopreneur is thinking of change as an opportunity to do new things, and how it can be done better.Another way to develop your mindset is evaluating your problem solving approach. Part of problem solving inevitably involves doing things differently with the aim of doing things better. Think about how you approach problems and challenges. How often do you approach a situation pre-disposed to reach for the tried and tested? Or are you open to trial and error.More importantly, consider how you think of failure. Those with a real entrepreneurial mindset do not see failure as a permanent setback. Failing to do something the first, second, or third time is another opportunity to learn; a fundamental part in the progress towards finding the solution that works.While it may be the case that some people are more naturally inclined to think outside the box or take the risks en route to success, it is certainly true that entrepreneurs are built, rather than born. It is all a question of attitude. You can combine your technical skills and forge an entrepreneurial mindset to become one of the next best technopreneurs. Pourquoi les techniciens ont-ils besoin d'un état d'esprit entrepreneurial ? Consultez les offres d'emploi d'aujourd'hui visant à attirer des technologues de toutes sortes. Il y a de fortes chances que vous en rencontriez rapidement beaucoup qui recherchent un « esprit entrepreneurial» même s'ils recherchent des techniciens pour rejoindre leur entreprise.Maintenant, vous pourriez demander, qu'est-ce qu'un employeur - en particulier une grande entreprise - ferait à la recherche d'une personne qui prend des risques et aime être son propre patron ? L'esprit d'entreprise fait référence à une attitude et à une approche. Cet état d'esprit est massivement en demande sur le marché du travail d'aujourd'hui. Et ce n'est pas vraiment étonnant, quand on pense à ce que cet état d'esprit implique.Devenir TechnopreneurLes techniciens sont déjà équipés pour embrasser leurs compétences entrepreneuriales, car ils sont aptes à résoudre les problèmes. La résolution de problèmes est quelque chose sur laquelle la plupart des employeurs accordent une grande importance.La mentalité entrepreneuriale est peut-être, dans son essence, une expression claire de l'esprit d'équipe associé à une résolution de problèmes intelligente, de l'ingéniosité, de l'innovation et un fort sens du courage avec une forte dose de confiance.La plupart des techniciens ont un esprit dynamique. Pourquoi? Parce que les courageux sont ceux d'entre nous qui cherchent des défis, trouvent des réponses et résolvent des problèmes.Le courageux est rarement bloqué par des revers, aussi complexes ou insurmontables qu'ils semblent, et utilisera de nouvelles approches, prendra des risques calculés et proposera de nouvelles idées lorsqu'il sera confronté à un défi. Et les gens qui croient que tout est possible et qui ont la ténacité de mettre cela à l'épreuve sont non seulement attrayants pour la plupart des organisations, mais peuvent avoir un impact puissant sur elles.Il n'est pas surprenant que l'esprit d'entreprise soit très demandé. Le combiner avec vos compétences techniques peut être incroyablement puissant.Que pouvez-vous faire pour développer votre esprit technopreneurial ?L'état d'esprit compteVous devez définir votre esprit ainsi que votre attitude, et vous serez en mesure de développer vos compétences. Un bon point de départ est d'analyser votre propre attitude au travail. Avez-vous un état d'esprit « employé » – vous pointez et attendez le jour de paie chaque mois ? Ou voyez-vous le lieu de travail comme un espace pour grandir, pour saisir les opportunités de développement et d'apprentissage en essayant de nouvelles choses ? Ensuite, pensez à la façon dont vous abordez l'essai de nouvelles choses, que pensez-vous du changement ? Le changement est-il quelque chose à craindre ou à combattre ? Ou vous en avez marre de faire les mêmes choses de la même manière jour après jour ? Une clé du succès en tant que technopreneur est de considérer le changement comme une opportunité de faire de nouvelles choses et comment cela peut être mieux fait.Une autre façon de développer votre état d'esprit est d'évaluer votre approche de résolution de problèmes. Une partie de la résolution de problèmes implique inévitablement de faire les choses différemment dans le but de mieux faire les choses. Réfléchissez à la façon dont vous abordez les problèmes et les défis. À quelle fréquence abordez-vous une situation prédisposée à atteindre ce qui a fait ses preuves ? Ou êtes-vous ouvert aux essais et erreurs.Plus important encore, réfléchissez à ce que vous pensez de l'échec. Ceux qui ont un véritable esprit d'entreprise ne voient pas l'échec comme un revers permanent. Ne pas faire quelque chose la première, la deuxième ou la troisième fois est une autre occasion d'apprendre ; un élément fondamental dans la progression vers la recherche de la solution qui fonctionne.S'il se peut que certaines personnes soient plus naturellement enclines à sortir des sentiers battus ou à prendre des risques en route vers le succès, il est certainement vrai que les entrepreneurs se construisent plutôt qu'ils ne naissent.  Tout est une question d'attitude. Vous pouvez combiner vos compétences techniques et forger un esprit d'entreprise pour devenir l'un des prochains meilleurs technopreneurs.